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Alain Bonnefont - Les textes des chansons.

Baby Bison (2010)

 

A quoi pensez-vous, endormie?

Quel est ce home, ce land

Ce bouge, ce claque, ce réduit

Oh mon amour… Oh mon amie…

Pensez-vous clair comme la colère

Pensez-vous soufi

A quoi pensez-vous endormie

 

A l'amant fier, à l'Angleterre

A l'aube pourpre, aux rires du jour

Aux elfes, aux mirabelles

Aux plaies de l'âme en plein Manhattan

A la lumière, au front de mer

Où passent les amoureux

 

Devrons-nous prendre, sans attendre

Un bac, un ferry

Laisser là Limoges et Paris

Pensez-vous comme c'est dans l'air

Oh la messe est dite

Oh mon amour… Oh mon amie…

 

Nous avons l’aile, nous avons le ciel

Nous avons Vénus en Poissons

Neptune en Sagittaire

Dans l’idéal, au cœur du Montana

Nous serions l’exil lumineux

D’où rêvent les amoureux

 

C’est le one-step du sédentaire

Be–bop–a luli

Ou bien je reste ou bien je te suis

Ah la peste… ah le cancer… ah la maladie

Oh mon amour… Oh mon amie…

 

Nous avons l’aile, nous avons le ciel

Nous avons Vénus en Poissons

Neptune en Sagittaire

Dans l’idéal, au cœur du Montana

Nous serions l’exil lumineux

D’où rêvent les amoureux

Alain Bonnefont

 

Hype à Maidenhead

Judith reine de cœur

Aux précises douleurs

Aux rêveries monumentales

Chevelure de mes amours

Me semblait pour le coup

Tenir l’adéquat animal

 

On m’aime à Nanterre

On me dit hype à Maidenhead

On me crie d’un peu partout :

« On veut de vous. »

 

Oui mais le bonheur mon loup

C’est quand et puis c’est où

Le bonheur on s’en fout pas mal

Avons bien griffé la terre

Semé de nobles graines

Le succès est inévitable

 

On m’aime à Nanterre

J’ai même un comment de Holden

On m’écrit le croiriez-vous :

« The one is you. »

 

Vise un peu la misère belou

Dans ce monde à l’envers je trouve

Tout en caniches en manitous

Pauvres de nous

 

Partout on fredonne

Partout le Blaise on étonne

Moi je murmure à vos joues

Ooh poo pah doo

Alain Bonnefont

 

Colt et Remington Again

Elle aime beaucoup, la Parisienne

Elle connait son loup, elle connait sa bête

Mon cœur ce tambour, ce carrousel

Ne connait qu’un tour, de romanichel

 

Par tous les diables bossus de l’Enfer

C’est Colt et Remington again

L’embellie apostolique et romaine

Say it in french

 

Problème ce con bouine au ciel

Défie Cupidon, l’énergumène

Envoie pavanes et chansons, chansons et gestes

Gestes de moisson, rosé dans les veines

 

Apocalypso chérie mon Hélène

C’est Colt et Remington again

Par tous les anges fessus « comme on aime »

Say it in french

Par tous les diables bossus de l’Enfer

C’est Colt et Remington again

L’embellie apostolique et romaine

Say it in french

Alain Bonnefont

 

Felice

Des roses rouges du malheur

Pour le bel Adonis

Ne manquait plus que la rumeur

Le voilà anobli

 

Déjà pointent vifs en son cœur

Tout en langueurs en épines

Le bonheur sourd de penser à vous

Le tourment qu’il en coûte

 

Le circuit était monotone

Les relais malhabiles

C’était parti dans le col

Felice Gimondi

 

Adieu porcelaine, adieu fantaisie

Adieu forteresse aux tourelles jolies

Adieu Enfer, adieu Paradis

« Tell me the truth about love »

W.H. dis-moi tout, H.

 

On en trouve encore dans les livres et dans les herbes folles

La nuit sur les transatlantiques et dans les cours d’école

 

Hello porcelaine, hello fantaisie

Hello forteresse aux tourelles jolies

So long Enfer, so long Paradis

« Tell me the truth about love »

W.H. dis-moi tout, H.

Alain Bonnefont

 

Desiderare

Sur votre bouche perce l’amour

Sous votre front un beau démon

Là dans dans vos yeux un amoureux passe un moment

Serait-ce lui le phénomène

Qui nous arrive de Tolède

Un jour ému, un jour déçu, un jour ou deux même

 

Vos nuits de Chine mon papillon

A décalaminer l’horizon

Vous plongent en amour, en désamour

En désamour

Est-ce bien là le grand tourment

Le grand pourquoi, le grand comment

L’ultime affaire pour la Rosière

Assurément

 

Ouvrez le ban pour le champion

De la roulade et du fredon

Un spécimen calorifère

Un genre de charbon

Qui vous entraîne

Puis vous délaisse

Un jour promue, un jour déchue

Un jour ou deux même

 

Votre arsenal, Baby Bison

Irrésistible floraison

Voyez vous-même comme il fait merveille

Comme il fait merveille

Est-ce bien là le grand tourment

Le grand pourquoi, le grand comment

On aurait beau faire, dans la pomme est le vers

Apparemment

En désamour…

Apparemment

En désamour…

Alain Bonnefont

 

Le bois amoureux

Paradise il me faut solo

Atteindre l’éther

Ici tout est en lambeaux

Tout est ordinaire

Mais le lys et l’or, mais l’étincelle

Vous nuage maintenant

M’aideriez-vous belle à vous retrouver dans les cieux

Irons-nous phalènes hanter le bois amoureux

 

Sur cet air, pauvre fandango

Rallumons le bal

Invitons-nous dans un sanglot

Ou pour vous est-ce mal

Tout me vise au cœur et tout me laisse

Si près de vous parfois

Animez-vous belle, que je paraisse à vos yeux

Enfin qu’on nous mène sur l’heure au bois amoureux

 

Arrivez en Coupé de Ville

En entorse au destin

En pionnière en pâle tsarine

Mais arrivez demain

If it be your will chère demoiselle

If it be your will

Souvenez-vous belle, sous l’œil amusé de Dieu

Deux anges sommeillent au creux du bois amoureux

 

Voyez déjà belle, voyez comme ils s’aiment mieux

A nouveau s’élève le chant du bois amoureux

Alain Bonnefont

 

Moleskine

Où donc la cajoline

Où donc le fer

Où donc la moleskine sanguinaire

Où donc le pageot liminaire

Pris dans le sanglot le mystère

Où donc la carotide

Où le fanal

Dans la perlimpinpine musicale

 

Rayé le carreau

Indélébile

Bon pour le chariot

Jacobine

 

Bien sûr la séraphique

Tout se tient

Portant le préjudice beau et bien

Et donc la prière

Oh pour les chiens

Des cendres dans l’air, on dit rien

 

Rien sur la taurine

Rien sur le flot

Qui berçait nos vies d’angelots

Certaines déesses

De très haut

Puis vos yeux princesses gorgés d’eau

 

Rien sur la taurine

Rien sur le flot

Qui berçait nos vies d’angelots

Certaines promesses

De très haut

Puis vos yeux princesses gorgés d’eau

Alain Bonnefont

 

En Mousquetaire, en Séminole

Vous voyez bien je vole

En mousquetaire, en Séminole

Vers elle, immensément belle

Immensément

 

Sur l’océan je vole

Ma caravelle, mon aquilonne

Vers elle, immensément belle

Immensément

 

En salaud j’abandonne

Je quitte triste le Malecon

Oui mais, immensément belle

Immensément

 

« Alors d’ici l’automne

Ne plus compter sur votre pomme ? »

Oh non, immensément belle

Immensément

 

Si j’emporte un recall

En vue du retour le pétrole ?

Oh non, immensément belle

Immensément

 

Ce n’est pas Robinson

Ce serait plutôt Stevenson

Voyez, immensément belle

Immensément

Immensément belle

Immensément

Alain Bonnefont

 

à I.B.

à Dominique Ravel

 

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