6 Juin 2016
A quoi pensez-vous, endormie?
Quel est ce home, ce land
Ce bouge, ce claque, ce réduit
Oh mon amour… Oh mon amie…
Pensez-vous clair comme la colère
Pensez-vous soufi
A quoi pensez-vous endormie
A l'amant fier, à l'Angleterre
A l'aube pourpre, aux rires du jour
Aux elfes, aux mirabelles
Aux plaies de l'âme en plein Manhattan
A la lumière, au front de mer
Où passent les amoureux
Devrons-nous prendre, sans attendre
Un bac, un ferry
Laisser là Limoges et Paris
Pensez-vous comme c'est dans l'air
Oh la messe est dite
Oh mon amour… Oh mon amie…
Nous avons l’aile, nous avons le ciel
Nous avons Vénus en Poissons
Neptune en Sagittaire
Dans l’idéal, au cœur du Montana
Nous serions l’exil lumineux
D’où rêvent les amoureux
C’est le one-step du sédentaire
Be–bop–a luli
Ou bien je reste ou bien je te suis
Ah la peste… ah le cancer… ah la maladie
Oh mon amour… Oh mon amie…
Nous avons l’aile, nous avons le ciel
Nous avons Vénus en Poissons
Neptune en Sagittaire
Dans l’idéal, au cœur du Montana
Nous serions l’exil lumineux
D’où rêvent les amoureux
Alain Bonnefont
Hype à Maidenhead
Judith reine de cœur
Aux précises douleurs
Aux rêveries monumentales
Chevelure de mes amours
Me semblait pour le coup
Tenir l’adéquat animal
On m’aime à Nanterre
On me dit hype à Maidenhead
On me crie d’un peu partout :
« On veut de vous. »
Oui mais le bonheur mon loup
C’est quand et puis c’est où
Le bonheur on s’en fout pas mal
Avons bien griffé la terre
Semé de nobles graines
Le succès est inévitable
On m’aime à Nanterre
J’ai même un comment de Holden
On m’écrit le croiriez-vous :
« The one is you. »
Vise un peu la misère belou
Dans ce monde à l’envers je trouve
Tout en caniches en manitous
Pauvres de nous
Partout on fredonne
Partout le Blaise on étonne
Moi je murmure à vos joues
Ooh poo pah doo
Alain Bonnefont
Colt et Remington Again
Elle aime beaucoup, la Parisienne
Elle connait son loup, elle connait sa bête
Mon cœur ce tambour, ce carrousel
Ne connait qu’un tour, de romanichel
Par tous les diables bossus de l’Enfer
C’est Colt et Remington again
L’embellie apostolique et romaine
Say it in french
Problème ce con bouine au ciel
Défie Cupidon, l’énergumène
Envoie pavanes et chansons, chansons et gestes
Gestes de moisson, rosé dans les veines
Apocalypso chérie mon Hélène
C’est Colt et Remington again
Par tous les anges fessus « comme on aime »
Say it in french
Par tous les diables bossus de l’Enfer
C’est Colt et Remington again
L’embellie apostolique et romaine
Say it in french
Alain Bonnefont
Felice
Des roses rouges du malheur
Pour le bel Adonis
Ne manquait plus que la rumeur
Le voilà anobli
Déjà pointent vifs en son cœur
Tout en langueurs en épines
Le bonheur sourd de penser à vous
Le tourment qu’il en coûte
Le circuit était monotone
Les relais malhabiles
C’était parti dans le col
Felice Gimondi
Adieu porcelaine, adieu fantaisie
Adieu forteresse aux tourelles jolies
Adieu Enfer, adieu Paradis
« Tell me the truth about love »
W.H. dis-moi tout, H.
On en trouve encore dans les livres et dans les herbes folles
La nuit sur les transatlantiques et dans les cours d’école
Hello porcelaine, hello fantaisie
Hello forteresse aux tourelles jolies
So long Enfer, so long Paradis
« Tell me the truth about love »
W.H. dis-moi tout, H.
Alain Bonnefont
Desiderare
Sur votre bouche perce l’amour
Sous votre front un beau démon
Là dans dans vos yeux un amoureux passe un moment
Serait-ce lui le phénomène
Qui nous arrive de Tolède
Un jour ému, un jour déçu, un jour ou deux même
Vos nuits de Chine mon papillon
A décalaminer l’horizon
Vous plongent en amour, en désamour
En désamour
Est-ce bien là le grand tourment
Le grand pourquoi, le grand comment
L’ultime affaire pour la Rosière
Assurément
Ouvrez le ban pour le champion
De la roulade et du fredon
Un spécimen calorifère
Un genre de charbon
Qui vous entraîne
Puis vous délaisse
Un jour promue, un jour déchue
Un jour ou deux même
Votre arsenal, Baby Bison
Irrésistible floraison
Voyez vous-même comme il fait merveille
Comme il fait merveille
Est-ce bien là le grand tourment
Le grand pourquoi, le grand comment
On aurait beau faire, dans la pomme est le vers
Apparemment
En désamour…
Apparemment
En désamour…
Alain Bonnefont
Le bois amoureux
Paradise il me faut solo
Atteindre l’éther
Ici tout est en lambeaux
Tout est ordinaire
Mais le lys et l’or, mais l’étincelle
Vous nuage maintenant
M’aideriez-vous belle à vous retrouver dans les cieux
Irons-nous phalènes hanter le bois amoureux
Sur cet air, pauvre fandango
Rallumons le bal
Invitons-nous dans un sanglot
Ou pour vous est-ce mal
Tout me vise au cœur et tout me laisse
Si près de vous parfois
Animez-vous belle, que je paraisse à vos yeux
Enfin qu’on nous mène sur l’heure au bois amoureux
Arrivez en Coupé de Ville
En entorse au destin
En pionnière en pâle tsarine
Mais arrivez demain
If it be your will chère demoiselle
If it be your will
Souvenez-vous belle, sous l’œil amusé de Dieu
Deux anges sommeillent au creux du bois amoureux
Voyez déjà belle, voyez comme ils s’aiment mieux
A nouveau s’élève le chant du bois amoureux
Alain Bonnefont
Moleskine
Où donc la cajoline
Où donc le fer
Où donc la moleskine sanguinaire
Où donc le pageot liminaire
Pris dans le sanglot le mystère
Où donc la carotide
Où le fanal
Dans la perlimpinpine musicale
Rayé le carreau
Indélébile
Bon pour le chariot
Jacobine
Bien sûr la séraphique
Tout se tient
Portant le préjudice beau et bien
Et donc la prière
Oh pour les chiens
Des cendres dans l’air, on dit rien
Rien sur la taurine
Rien sur le flot
Qui berçait nos vies d’angelots
Certaines déesses
De très haut
Puis vos yeux princesses gorgés d’eau
Rien sur la taurine
Rien sur le flot
Qui berçait nos vies d’angelots
Certaines promesses
De très haut
Puis vos yeux princesses gorgés d’eau
Alain Bonnefont
En Mousquetaire, en Séminole
Vous voyez bien je vole
En mousquetaire, en Séminole
Vers elle, immensément belle
Immensément
Sur l’océan je vole
Ma caravelle, mon aquilonne
Vers elle, immensément belle
Immensément
En salaud j’abandonne
Je quitte triste le Malecon
Oui mais, immensément belle
Immensément
« Alors d’ici l’automne
Ne plus compter sur votre pomme ? »
Oh non, immensément belle
Immensément
Si j’emporte un recall
En vue du retour le pétrole ?
Oh non, immensément belle
Immensément
Ce n’est pas Robinson
Ce serait plutôt Stevenson
Voyez, immensément belle
Immensément
Immensément belle
Immensément
Alain Bonnefont
à I.B.
à Dominique Ravel